Carnet de voyage d’une immersion en tribu Akha.

Lever à 6h00. Il fait un froid de canard et je patiente au coin du feu en regardant Jems aiguiser couteaux et machettes.

Le chien surveillant Ama.

Après le petit-déjeuner, nous partons dans les champs, à environ 30 min de marche.

Sur le chemin des champs.

J ai hâte de commencer alors que tout le monde traîne la jambe.

Jems me tend une machette recourbée ; aujourd’hui on coupe le bambou ! Vêtue d un accoutrement ridicule ( G.I des champs) dont même Jems rigole, j’apprends à déblayer les champs. Et même pour une première expérience, je peux vous dire que le bambou c’est pas la patate !! On s’entame mains et visages au moindre faux pas et c’est infesté d’araignées.

Trois heures plus tard, le soleil est au zénith. Ama et Ada m’invite à m’arrêter pour préparer le déjeuner. J’accepte sans rechigner.

Décidement, c’est une journée thématique ! Après le bambou coupé, voici la cuisine au bambou ! D abord, cherchez quelques vers de bambous (les futurs papillons jaunes que l’on voit souvent en Thaïlande). Saupoudrez de sel et de sucre. Ajoutez quelques oignons frais finement coupés, du piment et quelques herbes aromatiques. Mettez sur le feu dans un bambou avec un peu d’eau (pour la sauce). Accompagnez d’ignames braisés et de riz.

Ada triant les vers.

Les vers c’est comme le cochon : tout est bon.

Ah j’oubliais ! Servez chaud. C’est assez croquant et je dois dire que le bambou apporte une note très intéressante.