Récit d’un voyage à vélo à Bali : de Lovina à Jati (75 km)

Départ a 9h00, reposés et heureux de quitter Lovina. Nous pointons vers l’est et la ville de Tejakula, a 50 km de là. Nous espérons y faire un peu de bateau dans une meilleure ambiance. Nous avançons relativement vite car la route est plate et longe la cote nord de Bali.

La route du bout du monde, cote nord de Bali.C’est la sortie des écoles et nous croisons un groupe de garçons qui nous courent apres et nous tapent dans les mains. Louis manque de tomber. Autant s’arrêter pour les saluer.

Sortie d’ecole entre Lovina et Tejakula.

Sous un soleil de plomb, nous arrivons vers 13h00 a Tejakula. Nous allons enfin pouvoir gouter aux joies de la mer. Nous nous arrêtons dans un warung et Louis demande l’hôtel le plus proche. On nous parle d’une guest-house près de la mer et on fait venir le gérant. Il annonce un prix exorbitant de 500 000 rp la nuit. Louis négocie en comparant les prix avec Lovina. Le jeune homme accepte enfin les 100 000 rp que nous lui proposons et nous le suivons avec les vélos. Sa maison est en effet magnifique, avec un grand jardin à la balinaise. Il nous explique dans un très bon anglais que sa soeur vit a Amsterdam et qu’elle a payé pour la construction de la maison. Pendant que Louis papote, je vais me doucher. Eau chaude et shampoing. Je n’avais pas eu le droit a un tel traitement depuis longtemps. Je m’affale sur un transat avec en tête l’idée de ne plus en bouger de la journée.

Voyant notre état de fatigue, l’homme nous propose d’aller faire la déclaration de résidence a la police du village seul (que vous dormiez à l’hôtel ou chez l’habitant, cette formalité est obligatoire en Indonésie pour éviter tout problème aux touristes). Il monnaye pour 100 000 rp par personne, ce qui remonte e prix de la nuit au triple de ce que nous avions convenu. Ce n’était pas ce que nous avions convenu . Il s’excuse mais dans ces conditions je préfère repartir malgré la fatigue. Nous repartons un peu énervés et avec un assez mauvais souvenir de la côte.

Nous rejoignons donc a nouveau les hauteurs mais cette fois a l’est, vers le mont Batur. La route est sinueuse et les pentes extrêmement raides…pour ne pas changer. Ni Louis ni moi n’arrivons plus a avancer, même à pied. Il est maintenant 15h00 et il n’y a aucun hotel a l’horizon. Nous tentons d’arrêter un bémo pour rejoindre Bantang et le temple de Tegeh Koripan mais il n’y a que des scooters sur cette route secondaire. Au bout d’une demi-heure, nous finissons par arrêter un taxi qui, malgré ses réticences à prendre les vélos, nous dépose au temple 10 km plus loin. Nous enfilons les sarongs achetés par Anggie et montons tant bien que mal les marches qui conduisent au temple (25 000 rp, rien de particulier).

La route descend à présent et nous filons jusqu’à Penelokan pour atteindre un hôtel avant la nuit. Le vent souffle et il fait froid mais nous sommes heureux de rejoindre les montagnes et nous trouvons un hôtel vers 19h00 non loin du Lac Batur (hotel Surya, 150 000 rp la nuit). Un guide nous propose de faire un trek le lendemain pour 600 000 rp par personne. Le prix nous semble élevé et le réveil matinal (3h00 :  début de l’ascension). Nous négocions et signons pour 450 000 rp pour le long trek d’environ 6h00. Le départ est malheureusement bien prévu pour 3h00…

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