A peine une heure de vol depuis Bangkok (40 euros) et je me retrouve propulsée à Phnom Penh. C’est un voyage particulier pour moi car une de mes amies d’enfance, Cindy, est originaire du Cambodge. Son père, fuyant le régime khmer rouge, s’est installé en France il y a une vingtaine d’années et n’y ai jamais retourné. C’est donc avec le coeur serré que j’avance dans les rues de Phnom Penh, découvrant des visages familiers et pourtant inconnus, entendant des bribes de conversation d’une langue mille fois écoutée dans un contexte si différent.

Prêtres dans les rues de Pnomh Penh.

Je rejoins Matthieu, rencontré sur un forum de voyage qui passera quelques jours avec moi. Nous apprenons à nous connaître et, par chance, c’est un garçon formidable, ouvert et très drôle.

Au détour d’une ballade, nous découvrons le Colonial, une ancienne ambassade transformée en bar restaurant. Nous refaisons le monde autour d’une Anghkor (autre bière locale) avant de nous joindre à deux bordelais passionnés par l’Asie du Sud. Ils nous conseillent le plat local à base de boeuf (Lok Lak) tout en nous racontant les dessous de l’Histoire des pays limitrophes.

Nous nous dirigeons ensuite en tuk tuk vers le Martini, une institution à PhnomPenh où il est interdit de prendre des photos et où on est tenu de laisser les armes au “vestiaire”.

Phnom Penh by night.

Je suis un peu choquée par la pauvreté du pays par rapport à la Thaïlande, même si celui-ci s’est largement développé ces dix dernières années. J’ai hâte d’être à demain afin de découvrir la ville.