Italie

Une semaine en baie de Naples

Il y a des villes d’Italie où on gagne et des villes où on perd. A Naples, c’est sûr, j’ai perdu toute notion des choses. Des distances d’abord dans ces dédales de ruelles où tout semble proche. Aller d’un clocher à l’autre, à vue de nez, ne semble pas très compliqué. Pourtant, une fois engoncée entre les bâtiments, impossible de retrouver son chemin et il m’aura fallu souvent trouver une colline, prendre de la hauteur un instant pour accepter de replonger dans cette mer de béton. Du temps ensuite dans ce musée à ciel ouvert où le Vésuve dessine sa propre fresque chronologique, l’omniprésent napolitain qui, des ruines de Pompéï aux graffiti du port en passant par les vues de Dunouy surplombe tout. 

De la beauté enfin car on ne peut voyager à Naples sans l’espérer. Pour la trouver, j’ai dû me débarasser de quelques préjugés, oser lever les voiles de la pollution, du brouhaha, pousser les portes cochères, m’aventurer dans les traits d’un marchand ambulant, et parfois même accepter de m’extraire de la ville pour la chercher plus loin, vers la baie, Procida et le Cap Misène où elle éclate plus nettement. De ce voyage, je dois l’avouer, je suis rentrée exténuée. Il n’y a pas à Naples, comme dans certaines villes du sud, de fraîcheur ni de légéreté. Une ville riche, condensée, compressée qui dérange autant qu’elle fascine et dans laquelle, c’est sûr, je retournerai me perdre si un jour je sens à nouveau mes convictions trop ancrées. 

Cap Misène, Italie
Marina della corricella, Procida
Cratère du Vésuve, Italie

PARTIR 

Période idéale : d’Avril à Novembre

Température moyenne : 20°C

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Durée moyenne du vol : 2h10

Prix moyen aller-retour : 166 euros

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