sur cette même place, le cortège intemporel des orthodoxes rejoignant l’église.
Kos au contraire ne bouscule pas, elle caresse. Entourée d’une mer d’huile, l’île a laissé passer les siècles sans courir après la modernité. On y prend le temps encore de siester sous le platane d’Hyppocrate et de goûter aux médecines douces de Méditerranée ; olives, miel, figues et feuilles de vigne. Et quand, sous les coups de quinze heures, le soleil est moins haut, on s’en va se baigner, un oeil sur la Grèce, l’autre sur les côtes turques.