Une fois le diplôme en poche se pose la terrifiante question ” que faire ?”
En cette période très peu favorable pour nous, jeunes diplômés, plusieurs ont fait le choix de l’expatriation par le biais des VIE, emploi à l’international pour jeunes de 18 à 28 ans. La plupart…comment dire…s’acclimatent bien…voir l’interview de Claire, en VIE à Amsterdam
D’autres choisissent l’option du Working Holiday Visa (Permis Vacances Travail). Ce type de visa, ouvert dans sept pays à ce jour (Singapour, Taïwan, Japon, Corée, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et bientôt Argentine) permet aux jeunes de voyager tout en ayant accès à l’emploi sur place.
Pour ma part, je vous parlerai uniquement de l’Australie puisque j’ai choisi cette destination, comme plus de 20 000 français en 2010. Si vous souhaitez avoir des informations sur le Canada, je vous laisse en compagnie de Renaud, un camarade de classe, qui a choisi de s’installer à Montréal.
Les conditions
– avoir entre 18 et 30 ans.
– n’avoir aucun enfant à charge.
– rester au maximum 12 mois en Australie (avec possibilité de renouveler une fois son visa).
– ne pas suivre de cours pendant plus de 4 mois.
– ne pas rester plus de 6 mois chez le même employeur.
Le “calvaire du visa”
A ma grande surprise, point de calvaire. La demande de visa se fait en ligne en remplissant un formulaire d’une simplicité absolue. Comptez malgré tout 173 euros pour les frais de dossier. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à attendre que votre visa 417 vous soit accordé (entre 48 heures et 4 semaines).
Le grand combat administratif…et financier
Une fois votre visa obtenu, il ne vous reste plus grand chose à faire…à part payer votre billet d’avion ( aller simple à partir de 600 euros de Paris), contracter une assurance maladie ( entre 400 et 1000 euros par an) et remplir votre compte bancaire. En effet, les autorités australiennes exigent que vous ayez un minimum de 3000 euros sur votre compte bancaire. Tous ces éléments ne seront vérifiés qu’à votre passage en douane en Australie. Il est donc important de prendre avec vous tous les justificatifs nécessaires :
– attestation d’assurance. Pour ma part, j’ai choisi un pack Working Holiday conçu par April et la Caisse des Français à l’étranger : voir ici ! (environ 80 euros par mois).
– relevé bancaire et lettre de votre banque faisant foi.
– impression de votre lettre d’accord de visa
La note devient salée et, même si une fois sur place vous devriez très vite rentabiliser vos dépenses, il est donc primordiale de préparer votre projet bien avant votre départ.
Pour le reste, chacun sa technique. Moi, j’ai choisi la technique du “qui vivra verra”. Pas d’appartement loué ni de contact pris pour le moment. D’autant plus que les locations à distance sont hors de prix et que les sociétés qui vous proposent d’organiser votre arrivée sont beaucoup trop chères à mon goût.
Je vous ferais bien sûr partager mes impressions et mes bons plans une fois sur place. En attendant, ne reste plus qu’à dire au revoir aux amis et à la famille et à installer Skype !
Un bon site pour se renseigner sur l’Australie, ICI !
Et concrètement, sur place ?
Sur place, commence le vrai combat. En effet, vous ne serez pas seul sur le marché de l’emploi à débarquer de votre France natale. Heureusement, il y a assez de boulots pour tout le monde. Personnels de bar et restaurants ( RSA obligatoire c’est-à-dire licence pour servir de l’alcool), baby-sitting, dog walker, acteur de pub, jardinage, agriculture, voilà le type de jobs qui vous attend au début.
Comment on fait ?
D’abord, on court pour trouver une coloc ou un studio. Comptez en moyenne 200 dollars par semaine à Sydney ( on cherche grâce à Gumtree.com.au).
Avant de partir, pensez à vérifier vos plafonds de carte bancaire ! Ici, tous les loyers se payent en liquide toutes les semaines voire par quinzaine. Il en est de même pour la caution (4 semaines en général) que vous devrez payer cash également ! Un plafond minimal de 2000 dollars hebdomadaire est donc nécessaire…
Ensuite, on s’inscrit au plus vite à l’immigration pour avoir sur TFN (Tax File Number), obligatoire pour pouvoir travailler et récupérer les taxes en fin de séjour).
Puis, on retourne sur Gumtree, site magique, pour démarrer la vie active : on y va au culot et on travaille à fond son réseau !
Selon votre niveau d’anglais, de qualifications et d’expériences, vous trouverez plus ou moins facilement.
Moi, j’ai mis deux semaines pour mon premier boulot (baby-sitting) et une de plus pour un boulot de vendeuse en cosmétique.
Lectures complémentaires sur l’Australie
Si vous prévoyez de partir en Working Holiday Visa en Australie, voici une petite liste de livres que j’ai adoré sur ce pays et qui pourra vous être utile pour comprendre l’Australie.
– Down Under, Bill Bryson : journaliste de voyage, Bill se promène dans le pays et nous livre ses impressions à chaud.
– Rabbit-proof fence, Doris Pilkington : épopée fantastique de trois jeunes aborigènes en Western Australia.
ça fait grave envie…
Super bonne expérience que je conseille vraiment !
Je viens de découvrir le lien vers mon blog, c’est sympa ! En tout cas, je vois que tu t’éclates bien, je suis vraiment content poru toi !
Renaud
Merci Renaud ! A bientôt j’espère !