Récit d’un voyage à vélo à Bali : de Gili Trawangan à Trawangan…
Réveil aux aurores pour moi ce matin. Le losmen que nous avions trouvé était très sympa à tous égards, mais je ne m’y sentais pas bien, et je n’ai pas réussi à fermer l’oeil de la nuit… Nous décidons de partir a la recherche d’un nouvel hôtel.
Ce qui devait être au début une journée de repos complet s’est de cette manière transformé en trek autour de l’île. En un peu moins de 2h00 nous avons pu avoir un aperçu de toutes les plages, et comprendre ainsi que seule la côte Est de l’île était vraiment équipée pour le tourisme. La partie Nord ne comporte que quelques plages, certes désertes, mais rocailleuses et peu accueillantes. Il y a des épaves de bateaux échoués que des locaux découpent à la tronçonneuse (c’est peut-être des pirates ?).
Nous arrivons sur la cote Ouest. Un Bar un peu à l’abandon signale un point de vue qui doit valoir le détour au coucher de soleil. Même paysage, toujours aussi désolé. La plage est couverte de déchêts apportés par les marées. Le soleil nous brûle tandis que nous continuons vers la côte Sud.
La plage redevient magnifique, et l’endroit est plus tranquille au autour du port. C’est ici que se trouvent les hôtels les plus chers (le Julius Hotel notamment, de rp 700 000 à rp 1 000 000 la nuit selon la chambre, qui est vraiment tranquille, à taille humaine et magnifique). Les vagues à l’horizon se succèdent aux plongeurs, le Sud étant un des meilleurs spots accessible à pied.
De retour au village, nous avons demandés partout sans trouver notre bonheur (trop cher, trop moche, trop petit, trop grand etc…). Au final nous trouvons vers midi un hôtel a 100m du losmen de la veille. Je marchande les prix de rp 400 000 à rp 350 000 (pour la forme, et l’experience nous l’aura appris, pour ne pas être traité à l’avenir comme de vulgaires poires à fric!). La chambre se trouve à l’étage, dans une hutte traditionnelle Sasak (qui faisait aussi office de greniers à riz), tandis qu’au rez de chausse se trouve la vaste salle de bain à ciel ouvert et la terrasse couverte avec sofa de 2m x 2m, table et chaises, et pour mon plus grand plaisir, hamac!
De plus, le personnel du Coconut Dream est formé de 5 a 6 jeunes de 23 ans vraiment très sympa et très rigolos (sans pour autant nous envahir). Le manager parle anglais avec un accent qui doit être un mélange de toutes les nationalités présentes sur l’île (“gello brodeureu” pour hello brother!) et s’excuse chaque matin de ne pas pouvoir accomplir telle ou telle tâche à cause du jeûne du Ramadan (alors qu’il décuve sérieusement de la veille!). Bref, vous voulez les bons plans de l’île, ou un compagnon de soirée, allez le voir, et n ayez pas peur de son “Hey brodeureu, you ouant tou toutch mai tralala!?”.
Après un déjeuner léger, nous partons enfin nous poser sur la plage, non sans avoir loué palmes, masques et tuba (rp 50 000 les 2h pour 2 pers). La plage est encombrée car nous nous sommes arrêtés à la première, mais elle reste tout de même 100 fois plus tranquille que la Baule a la même époque!
La plongée est sympa, mais les coraux sont presque tous morts (à cause des pêches à la dynamite pratiquées dans les années 1990, ainsi qu’à l’activitée touristique et à la déviation d’El Nino depuis quelques années). Les bancs de poissons sont nombreux, et nous comprenons quelques minutes après pourquoi : ils se gavent de bébés méduses qui nous brûlent la peau. Fin de la baignade!
De retour à l’hôtel, nous partons en quête d un restaurant. Nous rentrons tard (11h00, un exploit jusqu’ici), un peu éméchés, le ventre bien rempli.
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Informations pratiques :
Gili Trawangan Lombok (de la route principale, prendre le chemin entre le “tourist information” et le “Manta Café”)
Tel : (+62) 370 628 530
e-mail : coconut.dream.gili@gmail.com
400 000 rp la nuit.
Prestations : climatiseur, lit King Size, très propre, eau salée.